mercredi 30 novembre 2011

Toulousu Game Show 2K11




Vous noterez ce fantastique accent faussement japonais pour vous avoir fait croire que j'étais parti au Japon pour le TGS. Hé bien non, ce n'est pas au pays du soleil levant mais à celui de la saucisse et du cassoulet que j'ai pris mon premier jour de congé depuis mars dernier ^w^
Il faut le dire : la convention m'a plu, mais je n'ai pas pu être en profiter à 100%, la faute à une gestion compliquée du sommeil. Le mien, mais aussi celui de mon chauffeur qu'il fallait ménager. Oui, pour une fois, la Fiesta n'a pas fait de grand voyage. La pauvre vieille a l'embrayage qui toussote... Elle a donc eu une dispense pour cette fois.

Premier constat : à Toulouse, il fait froid. Bon, en fait, il fait sans doute une température normale, mais quand on débarque de la côte d'Azur @ 15°C mini (c'est la minute j'melapete), on se les pèle, même en étant prévenu. Deuxieme constat : à Toulouse, il fait moche. Je tiens à préciser que le mauvais temps semblait concentré sur la ville rose et ses environs : sur le trajet à plus de 50 km, le ciel était déja plus dégagé.

Après cette minute météo, parlons du contenu.


Une fois n'est pas coutume, je n'avais pas de stand à vraiment graviter autour comme depuis ces 5 dernières années, je me suis donc pas mal rabattu sur les conférences. Malheureusement, j'ai loupé celles du dimanche matin, à savoir la Flander's, Marcus et le joueur du grenier. Par contre, j'ai assisté avec notre fidèle helldriver (photo ci-dessous) à celles du samedi qui, si elles étaient plus "sérieuses" sur le papier, n'en étaient pas moins intéressantes.

Bruno, le mec qui flash vite et... Aïe mes yeux.


On a commencé par une conférence de M. Harada. Je vais être honnête avec vous (sans doute comme pas mal de gens pourront l'être en lisant ce nom) : je n'avais aucune idée de qui c'était avant. Mais bizarrement, quand j'ai lu qu'accessoirement c'était le directeur de Tekken et, plus important, de SoulCalibur (mais pourquoi n'y a-t'il que moi pour les classer dans cet ordre d'importance), j'ai trouvé bien plus d'interet dans cette conférence que ce que j'imaginais à la base (c'est à dire un endroit où poser mon cul pour reposer mes jambes, mais chut ;p)

Le traducteur de M. Harada avait l'air gentil, mais un peu aux fraises dans ses traductions. Je ne lui jette pas la pierre, le Japonais c'est compliqué à parler. Et devant 500 personnes, de surcroit, ça autorise quelques cafouillages. Mais bon, des fois on avait l'impression que le gars était bouffé par l'enjeu de ce qu'il racontait. C'est donc un point à améliorer pour l'orga (et pas le seul, j'y reviendrai plus tard)


Attention, cette conférence, bien que comportant certains passages un peu bateau ("alors, voila c'est comme ça qu'on fait un jeu vidéo", "on a remarqué qu'il y avait vachement plus de bornes d'arcade au Japon, et de consoles en occident", bref, des instants "sans déconner"), a été l'occasion de se rendre que tout directeur qu'il puisse être, un jap' ça a souvent le sens de l'humour. Genre (voir ci-dessus), M. Harada qui s'étonne de voir que le design des nouvelles figurines remporte un grand succès... Mon gars, tu les as faites sculpter par Shunya Yamashita, pas étonnant que ce soit de la bombe!

On pourrait également se dire qu'entre développeurs de jeux vidéos, ils se battent comme des chiffonniers (genre EA et Activision). Il faut croire qu'au Japon, bien que la compétition fasse rage dans le segment des jeux de combat, ils sont bien plus... cool. L'occasion pour nous de découvrir une petite vidéo (en pleine conférence hein, cash pistache) relatant ls frasques d'Harada et... Ono, le game directeur de Street Fighter. Pour les gros incultes au fond, le premier bosse pour Namco, le second pour Capcom.




Si c'est pas classe de voir le mec friter le concurrent direct, sur son propre spot de pub. A noter aussi que lors des démos diffusées de SF X Tekken (développé par Capcom, un Tekken X SF sera mis en route l'an prochain par Namco), on voit les visages des deux protagonistes dans le décor... Toutefois, Harada (qui semble avoir fusionné avec ses lunettes car il n'a pas l'air de les enlever, quelles que soient les circonstances) nous rappelle qu'Ono est un gentil fourbe, au moment de conclure sa conférence. En effet, ce dernier s'est amusé à annuler la réservation de chambre d'hotel d'Harada au précédent E3, ce dernier se retrouvant dans la mouise...


Pas le temps de souffler (et de se dire que quand même, il n'a pas beaucoup parlé de Soul'Ca en une heure et demie...), que, hop, on sort de l'amphi pour remonter 4 à 4 à son entrée pour assister à la conférence suivante, celle de... Final Fantasy XIII-2.



Bon, autant le dire tout de suite, le nom de Final Fantasy, ça met des étoiles dans les yeux, ça fait dire "OUAAAAAOUUUUUUUUUH", agiter mentalement des grosses épées dans les airs, se demander où est sa Maman, dire "KWAAAAAH"... Mais pour être franc, j'abordais cette conférence avec autant d'enthousiasme que de craintes, d'autant plus que je n'ai pas trop joué longtemps à FF XIII.

Ils ont d'ailleurs failli m'embobiner avec leur tactique de fourbe. Bien que filmer ou photographier les passages de démo de jeu (oui, on a bouffé pas mal de cinématique déja sur le net quand même, entre les deux morceaux de séquence de jeu en live) était interdit (logique, à la limite, mais pourquoi les deux grosses caméras dans la salle n'ont pas été coupées?), on a eu droit à nombre d'artworks et de screenshots.


La créature ci-dessus s'appelle un... Cait Sith. Oui, vous vez bien lu. Attention, il y a anguille sous roche, car on nous annonce que ce Cait Sith pourra, comme dans FF7, faire partie de notre équipe! Moment de joie qui se mue vite en honte quand le présentateur annonce "...tout comme d'autres monstres dans le jeu, que vous pourrez capturer et sortir en fonction des combats. Ils sont au nombre de 150!"

Stop.


Allez, vous même, en lisant "150", vous y avez pensé.

Bref, du grand n'importe quoi. Oui bon je sais j'ai eu les 150 bestioles de la vesrion rouge MAIS PUTAIN FF C'EST FF, et Pokémon c'est Pokémon, arretez de copier ce concept partout putain de merde (celui qui "Pandaria!" MEURT dans la seconde).
Bref, impressions mitigées que sur ce FF, mais il faut dire que depuis la fin des épisodes PS One, la série n'arrive plus à m'emballer autant (aller, je vais même inclure le 8 dans les "bons" opus...).

Après cette seconde Conf', on aurait pu enchainer sur celle de Yu Suzuki, mais j'ai préféré aller faire des emplettes pour ma femme. Ne me lapidez pas! Contrairement à M. Harada et Soulcalibur, je n'ai jamais joué à Shenmue. Ne me tuez pas! C'est pas ma faute si j'ai jamais eu de dreamcast! pitié! pitié!!! XD


On peut être à 30K dps en spé arcanes et aimer lire du Clamp. VDM.


Le lendemain a donc été un peu moins rempli, mais n'a pas été dénué d'anecdotes, dont en voici une, qui me fait réagir, mais malheureusement pas dans le sens positif de la chose. Alors que je squattais un peu non loin du stand d'une certaine équipe Toulonnaise semi-pro (dont je taierai volontairement le nom, je n'ai pas envie de croire que je fasse de la pub -ou de la propagande négative- à ces gens charmants), un fan a fait une crise d'épilepsie.

Bon, ça, ce sont des choses qui arrivent. Ce qui est moins bien par contre, c'est qu'il ne semblait y avoir aucun orga dans les environs, alors que le sous-sol comptait entre 4 et 6 stands (et tous ou presque proposaient de la dédicace : une chance que c'était une heure assez creuse, sinon le gars se serait fait piétiner sans qu'on le remarque). Bien que la personne à proximité ait été ractive, il est autant désolant de voir que les visiteurs n'aient aucune réaction (omg... il est bizarre ce type par terre à mettre des kicks dans le vent...), que de constater que le cri d'appel de Tenshirock (et merde... j'ai cité quelqu'un.), pourtant audible ("ORGA!!!!") se solde par... un vent.

Ne voulant pas faire partie des plots de la zone, Bruno et moi sommes remontés à l'accueil en vitesse pour chercher des secours. Accueil qui nous a mollement redirigés vers les pompiers dehors... Sans pour autant s'occuper de les prévenir! Bref, je suis conscient que faire son devoir citoyen c'est bien, mais je n'ai pas trop apprécié ce laxisme de la part des organisateurs (à leur décharge, pile entre midi et deux... mais bon). Ce qui conforte mon idée de départ : le TGS, c'est bien pour les exposants (quoique, depuis l'invention du ticket gold qui donne acces aux zones de repos, aux visiteurs, c'est un peu moins cool), mais ça l'est beaucoup moins pour les péons de base. Le confort, c'est une chose, mais la sécurité en est une autre avec laquelle, malgré l'ampleur de l'évènement, on ne devrait pas transiger.

Epilogue de cette histoire, le gars s'en est tiré apres 30 minutes au sol, j'espère qu'il a pris la décision de rentrer chez lui car il parait que c'était sa seconde crise du jour.



Vous aurez constaté qu'il n'y a pas de photo de cosplay dans cet article. Non pas que je dénigre cette pratique, j'en suis fan (même s'il y a parfois des horreurs qu'on ne peut oublier), mais c'est juste que 1) j'ai honte de mon appareil photo, 2) je deteste être bloqué dans un couloir parce que deux couillons se font photographier en plein milieu sans se mettre un peu sur le coté, 3) on est toujours déçu de ne pas avoir pu prendre tel ou tel cosplay en photo.


c'était des peintures. A huile je crois. Chapeau.


Voila, ainsi se termine mon "résumé" du TGS. Je reviendrai prochainement vous parler d'un futur projet pour ce qui sera peut-être la prochaine convention où je me rendrai en avril 2012, le Mangazur de Toulon. Une collaboration avec une hirsute mauve qui a du me supporter tout le long du voyage... ;p